Pas toujours facile de capturer en photo un animal sauvage. Aussi certains seront-ils peut-être tentés de les appâter. Régis Moscardini propose de répondre à cette question en nous expliquant d’abord qu’il ne faut pas confondre appâter et nourrir.
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bof, c’est completement stupide de se justifier en racontant qu’on peut appater des osieaux sans les nourrir. Dans les 2 cas, le comportement de l’animal n’est plus naturel et la photo est donc sans interet naturaliste. Sur des especes sensibles ca peut être grave de denaturer leur comportement.
Je suis en phase pour dire qu’il faut influencer le moins possible sur l’animal et son environnement, surtout pour les espèces sensibles. Mais je suis en phase avec Régis Moscardini pour dire que l’on peut se permettre d’appâter des espèces courantes comme les rougeurs et passereaux. Mais comme il le souligne bien, cette opération doit être réalisée avec intelligence.
L’intelligence est de savoir aussi que de laisser la moindre nourriture, ou déchet alimentaire dans la nature c’est d’abord nourrir les rats . En proliférant, ces rats détruisent entre autre les nids d’oiseaux. N’importe quel milieu, qu’il soit naturel ou abimé fonctionne en interaction entre les especes. Pertuber une espece, meme courante, c’est forcement interagir sur une autre. L’exemple inverse c’est la dératisation qui fait courir des risques d’empoisonnement aux rapaces ou oblige les chats Haret a se rabattrer sur d’autres especes. Tout ca pour des photos…, c’est cher payé à payer à la longue. Le refus de comprendre cela, explique pourquoi dans les parcs nationaux il n’y a (hélas) pas d’autre choix que d’interdire l’homme.