L’info est tombée hier et est pour l’instant passée plutôt inaperçue. Nikon et Fuji viennent en effet d’annoncer qu’ils allaient créer une « joint venture » employant 100 personnes et qui démarrera son activité le 1er août. L’objectif de cette société sera de développer des firmwares pour appareils photo.
Quelles perspectives derrière cela ? Doit-on imaginer que certains boitiers Nikon emploieront des capteurs Fuji ?
Affaire à suivre …
L’info d’origine ici.
Information complètement erronée. On parle d’une collaboration de FUJITSU et de NIKON pour élaborer les firmwares des appareils photo numériques et notamment ceux des reflex de la gamme NIKON. Il ne faut pas confonre FUJIFILM et FUJITSU, deux entreprises qui n’ont absolument rien à voir entre elle. Hormis le fait qu’elle soit japonaise.
La collaboration FUJI NIKON a au contraire du plomb dans l’aile. En effet FUJI ne prévoit pas la réalisation prochainement la réalisation d’un reflex. De plus cette coopération a toujours été à plus intéressante pour NIKON que pour FUJI. NIKON vendant très chèrement ses boitiers à FUJI pour la réalisation de ses reflex. Raison pour laquelle les boitiers FUJI sont relativement onéreux. Double intéret pour NIKON, les boitiers FUJI héritant ainsi de la monture NIKON permette à ce dernier d’accroitre ses ventes d’optiques. Quel est l’intérêt de FUJIFILM dans l’histoire ? bénéficier du parc optique NIKON ? oui mais à quel coût.
Il y a fort à parier que FUJI abandonne au moins momentanément le domaine du reflex. La firme FUJIFILM a bien d’autres atouts. C’est tout d’abord un excellent opticien et elle possède un un savoir-faire inégalé dans le domaine de conception et de la fabrication de capteur CDD. Son dernier bridge haut de gamme, le S100fs est une parfaite illustration de ses compétences. C’est le seul bridge qui puisse rivaliser avec un reflex APS-C malgré son capteur de 2/3 de pouces soit d’environ 120mm² et son excellent télézoom équivalent à un 28-400mm.
http://www.erenumerique.fr/bridge_fujifilm_s100fs_une_alternative_au_reflex_-art-1953-1.html
Après 18 mois de service, ce bridge surclasse encore tous ses concurrents pour un prix avoisinant aujourd’hui les 400.00€ soit un prix bien inférieur au dernier TAMRON 18-270 ou au SIGMA 18-250 HSM.
A travers la réalisation de ce bridge FUJI démontre ses compétences et permet de faire rayonner la marque FUJIFILM sans avoir besoin de concevoir un coûteux reflex qui ne lui sert finalement qu’a mettre en évidence sa maîtrise technologique.
J’attends avec impatience son éventuel remplaçant, le S200fs. Si certains croit dans un retour des reflex au format 24×36, il est possible que FUJI lui au contraire pense que le reflex ne représente pas l’avenir et encore moins ceux au format 24×36.
La photographie étant de plus en plus lié au progrès électronique et informatique et si l’on considère la loi de Moore ( Progression par deux du nombre des transistors sur une surface identique environ tous les 18 mois qui permet approximativement un doublement de la vitesse de calcul des ordinateurs , miniaturisation des composants…etc) qui est encore loin d’avoir atteint les limites des lois physiques c’est à dire de celles de l’atome, on peut penser que la résurgence du format 24×36 peut apparaître comme un anachronisme. (ainsi qu’une manière ne demandant pas beaucoup d’investissement afin contourner les difficultés technologiques.)
Avec l’avénement du S100fs, FUJI a démontré son avance technologique en concevant un capteur CDD de plus de 11 Mégapixels sur une surface de seulement 120mm² , soit une surface plus de trois fois inférieur à celle d’un capteur APS-C. Le capteur de 10 Mégapixels du NIKON D60 conçu par SONY possède une surface d’environ 370mm². Si la réactivité du bridge de FUJI est moindre que celle du reflex NIKON, la qualité des clichés elle est tout à fait similaire ainsi que la dynamique de son capteur. Le dernier bridge de NIKON, le P90 est loin d’atteindre les performances du vieux FUJI S100fs.
Plutôt qu’un rapprochement entre NIKON et FUJI cela ressemble plutôt à la fin d’une collaboration.
En parlant de partenariat, FUJIFILM s’est associé à NORITSU France
En parlant de partenariat, FUJIFILM s’est associé à NORITSU France en Février dernier afin de créer une société autonome chargé de la maintenance et du service après vente du matériel vendus par FUJIFILM et NORITSU. Cette société s’appelle PM2S.
http://www.actuphoto.com/photographie_5829
PENTAX, enfin HOYA qui vient d’externaliser son service après vente a décidé de confié cette tâche à PM2S début Juin 2009.
Puisque tout le monde y va de son extrapolation, On pourrait très bien y voir un rapprochement FUJI, PENTAX. Maintenant que PENTAX possède une très belle gamme optique cohérente et fournie spécialement conçu pour les capteur APS-C (plus de 25 références) et un beau boitier. PENTAX pourrait prêter son nouveau boitier K-7 à FUJI. Ce dernier pourrait le transformer en FUJI S-7 Pro. Pourquoi pas ?
Merci NEMO16 pour ce complément d’information qui rétablie à sa juste valeur le communiqué fait par Nikon et Fuji.
merci pour l’info Nemo, mais il y a qq chose qui me choque dans ce que tu dis. Je ne crois pas que l’avenir soit à la miniaturisation des capteurs pour la raison suivante : il y a une limite optique et physique à la miniaturisation qui fait qu’un APN APS-C sera toujours moins sensible qu’un capteur plein format. Pour moi au contraire l’avenir est au plein format qui permet de trouver des objectifs qui ouvrent à 1.2 (voire 1 si on est très fortuné). De plus on ne retrouve pas les mêmes profondeurs de champs sur un APS-C qui s’éloigne de la vision de l’oeil humain par rapport à un plein format.